Voici un travail réalisé dans le cours Journalisme et société. Il traite de la mondialisation, de la démocratie et, dans ce cadre, de la convergence et de la concentration médiatiques, avec pour base le texte d'Amy Chua.
La Mondialisation
Bonne pour certains, désastreuse pour d’autres, la mondialisation affecte dorénavant tous et chacun. Mais, au juste, qu’est-ce que la mondialisation? C’est ce que nous allons découvrir.
Le sociologue québécois Jacques B. Gélinas considère la mondialisation comme un phénomène datant de plus de 500 ans et étant caractérisé principalement par l’" expansion planétaire des échanges et des communications1 ", survenue durant la période des grandes explorations. Il nomme plutôt " globalisation2 " les bouleversements socioéconomiques des dernières décennies. " La globalisation est la version contemporaine du capitalisme tombé sous l’emprise des compagnies transnationales qui se découvrent plus puissantes que la grande majorité des États. Cela se traduit concrètement par la gouverne du monde par des intérêts économiques supraétatiques qui transcendent les pouvoirs publics.3 " Gélinas souligne également le fait que le néolibéralisme est le pendant idéologique de ce capitalisme " globalitaire ".
Pour sa part, Le Dictionnaire historique et géopolitique du 20e siècle stipule que " la mondialisation peut désigner tout à la fois l’émergence d’une "économie globalisée" opérant directement au niveau international et non plus à celui des États-nations, la convergence des marchés à l’échelle du monde, l’émergence des firmes multinationales globales (encadrement, investissement et recherche-développement étant "dénationalisés"). Il ne fait pas de doute que la poursuite de l’internationalisation de l’économie, de même que la constitution d’ensembles régionaux comme l’Union européenne modifient et réduisent les conditions d’exercice de la souveraineté nationale.4 "
Le trio composé d’Ignacio Ramonet, de Ramon Chao et de Wozniak définit, quant à lui, la mondialisation comme l’américanisation du monde. " Aujourd’hui, la mondialisation est assimilée à la prééminence des États-Unis, et le terme "mondialisation", traduction française de celui de globalization employé par les Américains au début des années 1980, marque à la fois la victoire du libéralisme sur le communisme et le profit qu’il tire de cette victoire (accès au rang d’hyperpuissance, orchestrant et dominant le village planétaire).5 "
Joseph Stiglitz, ancien président du Council of economic advisers du président Clinton, vice-président démissionnaire de la Banque mondiale et prix Nobel d’économie en 2001, ne considère pas la mondialisation comme un problème. C’est plutôt la manière dont celle-ci est actuellement gérée qui constitue le problème. " Aujourd’hui la mondialisation, ça ne marche pas. Ça ne marche pas pour les pauvres du monde. Ça ne marche pas pour l’environnement. Ça ne marche pour la stabilité de l’économie mondiale. La transition du communisme à l’économie de marché a été si mal gérée que partout, sauf en Chine, au Vietnam et dans quelques rares pays d’Europe de l’Est, la pauvreté est montée en flèche et les revenus se sont effondrés.6 " Cette critique vise particulièrement le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale, Stiglitz jugeant le FMI hautement responsable des crises économiques asiatique et russe de 1998.
L’affaiblissement de la souveraineté des États par la mainmise des entreprises multinationales sur l’économie est le point majeur de la mondialisation telle qu’elle est aujourd’hui. Cela a pour cause que les élus régionaux et nationaux ont beaucoup moins de pouvoir qu’auparavant. Celui-ci est donc entre les mains de firmes multinationales qui n’ont de compte à rendre à personne, si ce n’est qu’à leurs actionnaires. Les législations nationales ne résistent pas aux accords internationaux, tout comme les Codes du travail. Le chapitre XI de l’Accord de libre-échange de l’Amérique du Nord (ALÉNA) permet aux entreprises de poursuivre un État qui appliquerait des lois pouvant nuire à leurs profits! Notons aussi la prolifération des multinationales : 7000 en 1970; 63000 en 20007.
La précarisation du travail est une autre conséquence de la mondialisation et de la délocalisation des entreprises. On ne peut que s’adapter. " Nous savions que l’idée d’emploi à vie appartenait au passé, écrit Joseph Stiglitz. Nous ne l’exprimions d’ailleurs plus en ces termes mais parlions d’ "employabilité à vie", et soulignions la nécessité de se former tout au long de son existence afin de pouvoir passer plus aisément d’un emploi à un autre.8 "
Avec les titres boursiers comme seuls indicatifs de la réussite d’une entreprise, " dégraisser " des employés n’est plus un problème. Les congédiements sont d’ailleurs bien vus par les marchés boursiers, eux qui augmentent les cotes des compagnies dès que la nouvelle de congédiements massifs est rendue publique. C’est pourquoi il n’est pas rare d’apprendre ce genre de nouvelles.
En Asie, où la plupart des multinationales exportent désormais leur production, les conséquences sont différentes. Un fait est indéniable : l’implantation d’usines de production donne la chance à des individus de travailler. Normalement, les champs, l’artisanat ou les rares usines locales de production les attendraient. Cependant, les conditions de travail et les salaires sont ridicules. La rémunération varie, dans les usines chinoises produisant pour des compagnies américaines, de 13 à 32 ¢ l’heure, en dollars américains, et la semaine de travail est d’un minimum de 60 heures, réparties sur 6 ou 7 jours9. De plus, il y a une entière déresponsabilisation des compagnies occidentales, elles qui sous-traitent la production à des tyrans locaux et augmentent ou diminuent hebdomadairement la demande, forçant les employés à travailler des heures supplémentaires et créant une instabilité chronique.
Le texte intitulé " Démocratie et capitalisme ne font pas partout bon ménage10 ", rédigé par Amy Chua, fait état des conflits ethniques que la mondialisation exacerbe, conflits qu’elle considère comme des effets occultés des vingt dernières années. L’auteure enseigne le droit international à l’université Yale. Elle a publié un livre en 2003 : World on fire: How exporting free market democracy breeds ethnic hatred and global instability (chez Doubleday). L’article publié dans le Courrier international en est un extrait. Les effets de la mondialisation sur les pays en développement, la mondialisation versus la loi et les conflits ethniques sont les sujets sur lesquels elle a le plus travaillés.
Elle amorce son texte en parlant d’une de ses tantes, une Chinoise, qui a été assassinée aux Philippines. Dans ce pays, les Philippins d’origine chinoise, comptant pour un 1 % de la population, contrôlent 60 % du secteur privé. De plus, les deux tiers des Philippins ethniques vivent avec moins de 2 $ par jour. Elle ne croit toutefois pas que la misère économique engendre le meurtre. Elle croit que c’est le mélange de ces trois éléments : démocratie, économie de marché et conflits ethniques. C’est la même recette qui a été explosive pour le Rwanda, l’Ex-Yougoslavie, l’Indonésie, et c’est celle qui prévaut au Myanmar, en Afrique du Sud, au Brésil, au Guatemala, en Équateur, au Zimbabwe, etc. " Dans ces conditions, écrit Chua, la quête d’une démocratie de marché devient le moteur d’un ethnonationalisme potentiellement catastrophique, dressant une majorité autochtone insatisfaite contre une minorité ethnique riche et haïe. "
Le rejet de la minorité économiquement dominante peut prendre trois formes : " une réaction de rejet contre les marchés, perçus comme privilégiant la minorité dominante; une attaque contre la démocratie de la part de forces favorables à la minorité dominante; un déchaînement de violence, parfois génocidaire, contre la minorité elle-même ". Toutefois, davantage de démocratie " peut être une solution déraisonnable, voire dangereuse ". Plus de marché n’aidera pas. Ces deux remèdes assurent souvent un revenu haussé pour la majorité, mais celle-ci restera tout de même bien en deçà de la minorité dominante.
Les solutions possibles à ces conflits résident donc dans la prudence, d’une part afin d’éviter tout débordement de violence et, d’autre part, afin de prendre conscience des cultures propres à chaque pays et d’en tenir compte. Ainsi, il faut analyser cas par cas, et non trouver une solution magique imposée à chaque pays, comme le font les États-Unis, aidés en cela par les prêts du FMI et de la Banque mondiale. " […] les États-Unis promeuvent dans tout le monde non occidental un capitalisme sauvage de "laisser-faire" qui n’a plus cours depuis longtemps dans les pays occidentaux ", constate l’experte. Elle ajoute plus loin : " […] jamais un pays occidental, à aucun moment de son histoire, n’a mis en place simultanément le capitalisme de "laisser-faire" et le suffrage universel. "
Amy Chua encourage les programmes de redistribution en œuvre dans les pays occidentaux, tels la progressivité de l’impôt, la protection sociale ou l’assurance chômage. Elle mentionne que " l’option la plus évidente consiste à tenter, de manière consensuelle, de diluer la domination économique de certains groupes ". Dans certains endroits, malgré de la bonne foi et des politiques équitables, la démocratie, dit l’auteure, ne peut pas fonctionner, en raison, notamment, de l’histoire, du colonialisme, de la corruption, de l’autocratie et de la philosophie du " diviser pour mieux régner " qui pèsent sur l’imaginaire de ces peuples. Toutefois, Chua précise que " dans les nombreux pays où la pauvreté est endémique et où règne une minorité économiquement forte, la démocratie et le capitalisme, du moins sous la forme brute dans laquelle ils sont diffusés, ne peuvent progresser qu’en conflit l’un avec l’autre ".
Les effets de la mondialisation et des problèmes évoqués dans ce texte se répercutent jusque dans le domaine de l’information, où la concentration médiatique et l’information-spectacle prennent de l’ampleur d’année en année. La recette privatisation-libéralisation mise en place dans les années 80 a facilité l’émergence de groupes puissants détenant autant des entreprises d’armes ou d’automobiles que de presse.
Avant d’aller plus en profondeur, il importe de différencier concentration, convergence et alliance. La concentration survient lorsqu’une entreprise possède un nombre important de médias, que ce soit des journaux, des postes de radio ou de télévision. La convergence a lieu lorsqu’un groupe " concentré " utilise une filiale afin de promouvoir une autre filiale du groupe. Il y aura également convergence quand le même contenu sera repris par plusieurs journaux ou postes de télévision du groupe. La convergence est parfois appelée synergie. Une alliance a lieu quand deux ou plusieurs groupes s’unissent pour différentes raisons (économique, stratégique, politique, etc.). Au Québec, Radio-Canada – télévision d’État – et le journal La Presse (propriété de Power Corp.) ont créé une alliance afin d’affaiblir la domination de Quebecor, qui se fait grâce à TVA et au Journal de Montréal.
Ensuite, citons quelques groupes mondiaux ayant des possessions démesurées11. Time Warner – récemment fusionnée avec AOL – détient la chaîne d’information CNN, de même que la société Warner Bros, une panoplie de magazines (dont Time et Sports illustrated) et les Braves d’Atlanta (baseball). The Walt Disney Company possède le réseau national américain ABC. NewsCorp, propriété de Robert Murdoch, possède le réseau américain FOX News, 20th Century Fox, une vingtaine de quotidiens, dont le New York Post, la maison d’édition HarperCollins ainsi que plusieurs équipes sportives. Quant à elle, General Electric, vendeuse, entre autres, d’avions et d’assurances, détient le réseau NBC et Universal Pictures.
En Europe, les conglomérats sont tout aussi gros. Bertelsmann, groupe allemand et premier éditeur mondial, contrôle des réseaux de télévision et des postes de radio un peu partout en Europe. BMG Music, quelques quotidiens et des magazines complètent les possessions du groupe. En Italie, le président Silvio Berlusconi possède les trois principales chaînes privées et contrôle, en tant que président du conseil, les chaînes publiques12. En France, le groupe Dassault et le groupe Lagardère, deux compagnies dont la principale firme œuvre dans le domaine militaire, contrôlent chacune bon nombre de journaux, tels Le Figaro et La Provence. " La vieille crainte s’est donc réalisée : certains des plus grands médias sont désormais aux mains de marchands de canons…13 "
Au Québec, Power Corporation14 et Quebecor15 se partagent le gâteau, les deux firmes contrôlant 97,2 % de la presse quotidienne francophone. Power Corp. possède sept quotidiens au Québec, les trois plus grosses compagnies d’assurances au Canada, une compagnie d’infrastructures en Chine et détient des parts dans la Lyonnaise des eaux. Quebecor, via sa filiale Quebecor World, est le 2e imprimeur commercial au monde. Son autre filiale majeure, Quebecor Media, possède des quotidiens dans 8 des 11 plus grands marchés au Canada, des magazines, les réseaux de télévision TVA et LCN, une compagnie de distribution, Archambault musique, Videotron et sept maisons d’édition. Du côté anglophone, CanWest Global possède le quotidien montréalais The Gazette et près de 60 % de la presse quotidienne au Canada.
Ces compagnies ne sont que la pointe de l’iceberg, mais l’étendue de leurs possessions donnent un aperçu de l’ampleur du phénomène. " Depuis les années 1980, les conglomérats de médias américains se sont dégagés peu à peu de leurs dernières contraintes de service public en même temps qu’ils s’en sont pris à toute réglementation internationale.16 " Ainsi, en 2002, aux États-Unis, les règles anticoncentration ont été abolies par la Federal Communications Commission (FCC), dirigée par M. Micheal Powell, fils de Colin. Cette déréglementation a intensifié les mouvements de contestation : plus de 2 millions d’Américains ont clamé leur colère en écrivant à la FCC. Des centaines de regroupements locaux s’organisent, tels Free Press et Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR)17. En France, l’Observatoire français des médias (OFM), fondé par Ignacio Ramonet18, a lancé " L’Appel du 18 juin contre la concentration et la mainmise financière sur les médias ". L’OFM s’insurge contre une loi adoptée le 3 juin dernier par l’Union européenne qui assouplit les règles anti-concentration. Il souligne que la concentration nuit au droit à une information libre et pluraliste19. Au Québec, le principal mouvement de contestation provient de la presse dite " alternative ", qui s’inscrit à contre-courant de l’idéologie dominante des médias commerciaux. Mais, faute de moyens financiers, ce mouvement titube, comme en témoigne la mort du mensuel Recto Verso.
C’est d’ailleurs au Québec que la concentration de la presse est la plus avancée. La propriété croisée (détenir des médias écrits et électroniques dans un même marché) est largement répandue et les gouvernements qui se succèdent ne semblent pas vouloir s’attaquer à ce problème. La Commission parlementaire de la culture a tenu des audiences publiques sur la concentration de la presse en 2001 afin de faire le tour de la question et de proposer au gouvernement des solutions concrètes.
" Puisque la concentration de la presse n’est pas souhaitable pour la société civile, celle-ci doit et peut l’empêcher. Ou bien les propriétaires reculent volontairement devant la pression de l’opinion publique, ou bien le gouvernement intervient. Il n’y a pas d’autre solution.
" Les propriétaires sèment la confusion sur la question de l’ingérence du gouvernement. Il n’est évidemment pas question de demander que le gouvernement intervienne dans les salles de rédaction, mais qu’il établisse des règles.20 "
Ainsi, plusieurs ont fait des propositions, mais les idées sont restées lettre morte. L’ambiguïté du problème, pour les gouvernements, réside dans le fait que le système économico-politique prôné depuis plus de 20 ans assure la liberté d’entreprise sans discernement, alors qu’une entreprise de presse a des devoirs, pas seulement une liberté. La liberté d’entreprise ne doit donc pas porter préjudice au droit du public à l’information. Plusieurs craignent que ce droit ne soit massacré. " Dans les sociétés démocratiques, la liberté de parole est non seulement garantie, mais elle s’accompagne d’un autre droit fondamental : celui d’être bien informé. Or ce droit est mis en péril par la concentration des médias, par la fusion de journaux naguère indépendants au sein de groupes devenus hégémoniques.21 "
" Pour la famille Asper [CanWest Global], la liberté de la presse est avant tout une liberté d’entreprise fondée sur la liberté d’expression du propriétaire de la chaîne. Ce raisonnement étriqué ne suscita que peu de répliques quant au fond de l’affaire, à savoir que de telles pratiques, si elles sont tolérables sur le plan commercial, sont inacceptables en information, tout simplement parce que l’activité journalistique s’appuie elle aussi sur une liberté fondamentale, collective celle-là, soit la liberté d’information, et sur le droit du public à l’information, […].
" La preuve devrait être concluante : la concentration comporte bel et bien des dangers pour ce qui est de la diversité des sources d’information, de la pluralité des opinions, de l’accès à l’information locale et régionale et de l’autonomie des salles de rédaction par rapport aux propriétaires.22 "
Bref, le portrait n’est pas rose. Mais où donc cette idéologie véhiculée dans les médias veut-elle aboutir23? Les réponses sont multiples, tout comme les opposants à cette " paranoïa anti-concentration ". Pour conclure, citons la réponse de John Pilger à cette question : " Une ambition leur est commune : fabriquer des citoyens mal informés et bien-pensants. Des consommateurs obéissants.24 "
Notes
1 Jacques B. Gélinas, Le Virage à droite des élites politiques québécoises, Les Éditions Écosociété, Montréal, 2003, p. 224 (lexique).
2 L’Office de la langue française juge toutefois que le mot " globalisation " est un calque de l’anglais à éviter.
3 Jacques B. Gélinas, op. cit., p. 222 (lexique).
4 Serge Cordellier (sous la direction de), Le Dictionnaire historique et géopolitique du 20e siècle, Éditions La Découverte, Paris, 2003, p. 461.
5 Ignacio Ramonet, Ramon Chao et Wozniak, Abécédaire partiel et partial de la mondialisation, Plon, Paris, 2003, p. 288.
6 Joseph E. Stiglitz, La Grande désillusion, Fayard, Paris, 2002, p. 279.
7 ATTAC, Enquête au cœur des multinationales, Éditions Mille et une nuits, Paris, 2003, p. 17.
8 Joseph E. Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, Fayard, Paris, 2003, p. 239.
9 Source : " Company Profiles / Working Conditions : Factories in China Producing Goods for Export to the U.S. ", " Made in China : Behind the Label ", Charles Kernaghan, National Labor Committee, mars 1998, in Naomi Klein, No logo, Leméac / Actes Sud, Paris, 2001, p. 552.
10 Amy Chua, " Démocratie et capitalisme ne font pas partout bon ménage ", Courrier international, no 690, 22 au 28 janvier 2004. Les citations proviennent de ce texte.
11 Lire Ignacio Ramonet, " Médias concentrés", Le Monde diplomatique, no 585, décembre 2002. Consulter également " Who owns what ", sur le site du Columbia Journalism Review, http://www.cjr.org/tools/owners/.
12 Lire Pierre Musso, " M. Silvio Berlusconi trébuche sur les médias ", Le Monde diplomatique, no 599, février 2004.
13 Ignacio Ramonet, " Médias concentrés", op cit.
14 Voir le site de Power Corporation, http://www.powercorporation.com/.
15 Voir le site de Quebecor, http://www.quebecor.com/.
16 John Pilger, " Quand les mots font écran à l’histoire ", Le Monde diplomatique
17 Lire Eric Klinenberg, " Contestation de l’ordre médiatique américain ", Le Monde diplomatique, no 601, avril 2004.
18 Lire Ignacio Ramonet, " Le Cinquième pouvoir ", Le Monde diplomatique, no 595, octobre 2003.
19 Pour signer la pétition de l’OFM, aller à www.observatoire-medias.info/article202.html.
20 André Noël, " Celui qui paye le musicien choisit la musique ", Le 30, vol. 25, no 2, février 2001, p.13-15 in Armande Saint-Jean, Éthique de l’information. Fondements et pratiques au Québec depuis 1960, Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal, 2002, p. 219.
21 Ignacio Ramonet, " Médias concentrés", op cit.
22 Armande Saint-Jean, op cit., p. 220.
23 À ce sujet, lire François Brune, De l’idéologie, aujourd’hui. Analyses, parfois désobligeantes, du " discours " médiatico-publicitaire, Parangon, Paris, 2004.
24 John Pilger, " Quand les mots font écran à l’histoire ", op cit., no 607, octobre 2004.